~ Une semaine s’était écoulé depuis notre arrivée à Amsterdam, une arrivée qui ne s’était pas faite aussi facilement et que je regrettais déjà presque. Je me savais pas très aimer de mes camarades mais pas au point d'être détestable, si ? Bon, je l'avoue : je les comprends. Mais je n'y peux rien si je prends un malin plaisir à les énerver et à trouver quelques bouquets-mystères.

Ce matin, je m'étais levée vers neuf heures du matin, heure très tôt étant donné que nous sommes tous en vacances. Roulant de droite à gauche dans mes draps, je finis par me diriger dans la salle de bain de l'hôtel dans lequel on logeait. En me dirigeant à la douche, j'avais fais un maximum de bruits afin de réveiller à mon tour les filles, assez niaises il faut l'avouer, qui partageaient la chambre avec moi. Claquant la porte et m'enfermant, je me fixais dans le miroir en souriant d'une façon hypocrite. A moi-même, oui. Secouant la tête, je finis par tourner le dos à mon propre reflet et plonger dans la baignoire où je restai plusieurs longues minutes. Une fois finie, je sortis en m'enveloppant d'une serviette blanche. Enroulée dans celle-ci, je sors de la salle de bain en laissant s'échapper la vapeur à cause du bain. Me plaçant devant un miroir et ayant choisis mes vêtements, je laisse glisser la serviette à mes pieds puis enfile des sous-vêtements. Enfilant un jean slim de couleur noir, j'opte ensuite pour un tee-shirt rouge, plutôt simple. J'enfile quelques accessoires et une de mes nombreuses paires de Louboutin. Mes cheveux secs, je les laisse lâchés et ondulés, en cascade sur mes épaules. J'applique ensuite une forte couche de mascara sur les sourcils puis une fine couche de gloss sur mes lèvres pulpeuses. Je m'admire ensuite de mon regard mystérieux et satisfaite, je m'approche du miroir pour y laisser une trace d'un baiser sensuellement dessiné.

Avant de sortir, j'attrape mon sac en cours de route en enfilant une paire de lunettes de soleil. Je claque ensuite une nouvelle fois la porte en éclatant de rire, jubilant de faire rager mes colocataires. Dehors, je marche avec assurance, en me dirigeant au Starbuck le plus proche. Poussant la porte en vitre, j'entre et bouscule la plupart des gens qui faisaient la queue. Je n'allais quand même pas attendre. La serveuse, surprise, ne perd pas de temps, ayant peur de mes réactions et se dépêche de me servir mon café serré tant désiré. Une fois celui-ci dans mes mains, je paie et tourne rapidement les talons sans regarder où je vais, me dirigeant instinctivement vers la sortie. C'est alors que je bouscule une personne pour lui renverser tout le café sur son joli chemisier tout blanc. Pas de chance. Je lève les yeux sur le visage de la personne et te reconnais. Tiens, la blondasse de l'avion.. Je roule des yeux, ne pouvant m'empêcher de sourire en coin. « Oups.. » lâchai-je, mon air de niaise au visage spécialement pour t'énerver encore plus.